Tu te répètes souvent que t’as pas de talent pour la guitare ?
C’est parfait.
Parce que c’est justement ça, ta force cachée.
Pourquoi ?
Parce que le talent, c'est largement surestimé. C'est le mythe qu'on se raconte pour justifier pourquoi on n'avance pas. Pourquoi l'autre progresse plus vite. Pourquoi toi, t’as du mal. Ça rassure. Mais c’est faux.
On adore les histoires de mômes qui prennent une guitare à 6 ans, qui composent à 10, et qui font des solos enflammés à 12.
C’est mignon. Mais pour 1 histoire comme ça, y’a des milliers de guitaristes excellents qui ont commencé tard, lentement, sans rien piger au début. Et qui ont juste… bossé intelligemment.
Parce que la vérité, c’est que les mecs “doués” progressent vite, oui. Mais souvent, ils sautent des étapes, ils bossent à l’instinct, et à un moment : ils plafonnent.
Alors que toi, sans "talent", tu vas devoir comprendre, répéter, affiner. Et tu vas devenir solide.
Prenons un exemple célèbre : Kurt Cobain, leader de Nirvana, n’a jamais été considéré comme un “virtuose”. Il le disait lui-même : il jouait “mal”, mais il jouait vrai. Et c’est ce qui a changé l’histoire du rock.
Autre exemple : David Gilmour (Pink Floyd), souvent cité pour sa musicalité plutôt que sa technique. Il n’a jamais été le plus rapide, mais il a su maîtriser l’émotion et la précision — avec du temps, de la patience, du travail.
Un autre témoignage frappant : Ed Sheeran, dans plusieurs interviews, a déclaré qu’il n’avait “aucun talent au départ” et qu’il a simplement répété les mêmes accords et les mêmes chansons « des milliers de fois » avant d’avoir le moindre niveau. Il a même dit en rigolant : “Si vous aviez entendu mes premières démos, vous n’auriez jamais parié sur moi.”
Un bon guitariste, ce n’est pas celui qui va vite. C’est celui qui touche. Qui est à l’aise. Qui joue juste. Qui sait tenir un rythme, poser un groove, faire sonner trois notes.
Et ça, ça s’apprend.
Avec les bonnes bases, une pratique régulière, une méthode claire, tu progresses. Même si t’es lent. Même si tu galères. Surtout si tu galères, en fait.
La difficulté te rend attentif. Présent. Patient. Et c’est ça qui fait un musicien.
Le vrai pouvoir, c’est de jouer même quand t’en as pas envie. De t’y remettre quand t’as l’impression de stagner. De pas te disperser.
Tu veux progresser ?
Et là, t’as plus besoin de talent. Parce que t’as mieux : une stratégie.
Une étude de l’université de Harvard menée par le psychologue Dr. John A. Sloboda a montré que le facteur principal de progression musicale n’était pas le “don” mais la quantité de pratique délibérée. Pas juste jouer, mais s’entraîner avec intention, corriger, répéter.
Dans une autre étude menée par Anders Ericsson (le chercheur à l’origine du concept des “10 000 heures”), on observe que les musiciens d’élite ont simplement passé plus de temps à travailler intelligemment que les musiciens “moyens”. Le talent, selon lui, n’explique presque rien.
Autrement dit : ce qu’on appelle “talent” est souvent le résultat invisible d’années de pratique régulière et ciblée.
T’as pas besoin d’être le “mec doué” du groupe. Ni le futur Slash. Ni le génie incompris.
T’as juste besoin de faire les bons gestes, au bon moment, avec la bonne intention.
Et si t’as besoin d’un cadre pour ça, d’une méthode simple, progressive, sans solfège et sans blabla, tu sais où me trouver.
Le talent, c’est largement surestimé.
La rigueur, c’est ce qui te rendra vraiment bon.
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Si tu es débutant ou intermédiaire et que tu souhaites enfin t' y mettre sérieusement, c'est par là